Dis-moi, Céline

Dis-moi, Céline, les années ont passé

Pourquoi n’as-tu jamais pensé à te marier ?

De tout’s mes soeurs qui vivaient ici

Tu es la seule sans mari

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu as, tu as toujours de beaux yeux

Ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée

Toi qui fus notre mèr’, toi qui l’as remplacée

N’as-tu vécu pour nous autrefois

Que sans jamais penser à toi ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu as, tu as toujours de beaux yeux

Ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, qu’est il donc devenu

Ce gentil fiancé qu’on n’a jamais revu ?

Est-c’ pour ne pas nous abandonner

Que tu l’as laissé s’en aller ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu as, tu as toujours de beaux yeux

Ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu aurais pu rendre un homme heureux

Mais non, Céline, ta vie n’est pas perdue

Nous sommes les enfants que tu n’as jamais eus

Il y a longtemps que je le savais

Et je ne l’oublierai jamais

Ne pleure pas, non, ne pleure pas

Tu as toujours les yeux d’autrefois

Ne pleure pas, non, ne pleure pas

Nous resterons toujours près de toi

Nous resterons toujours près de toi