Les bourgeois

Le coeur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l’ami Jojo
Et avec l’ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l’hôtel des Trois Faisans
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant

Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient

Le coeur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l’ami Jojo
Et avec l’ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n’osait pas
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi j’étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l’hôtel des Trois Faisans
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant

Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient

Le coeur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l’hôtel des Trois Faisans
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c’est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes « peigne-culs » montrent nos leur derrière
En nous chantant

Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Disent-ils, Monsieur le Commissaire
Plus ça devient vieux plus ça devient, ça devient

Bella ciao

Una mattina mi sono svegliato,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Una mattina mi sono svegliato,
e ho trovato l’invasor.

O partigiano, portami via,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via,
ché mi sento di morir.

E se io muoio da partigiano,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano,
tu mi devi seppellir.

E seppellire lassù in montagna,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna,
sotto l’ombra di un bel fior.

Tutte le genti che passeranno,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno,
Mi diranno «Che bel fior!»

«È questo il fiore del partigiano»,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
«È questo il fiore del partigiano, morto per la libertà!»

«È questo il fiore del partigiano, morto per la libertà!»

«È questo il fiore del partigiano, morto per la libertà!»

Notre chalet, là-haut

Y-at-il rien d’aussi beau

Y-at-il rien d’aussi beau

Que notre petit chalet, là-haut

Loin du bruit et loin des routes,

Loin du monde et près de Dieu.

Bien planté sur le coteau,

Bien planté sur le coteau

C’est notre petit chalet, là-haut.

Plein de rire et de chansons,

Plein de rire et de chansons,

Il fait bon être au chalet, là-haut.

On peut y chanter sans trêve,

La montagne vous répond,

Vers le ciel comme un oiseau.

Vers le ciel comme un oiseau

Oh ! Comme il fait bon chanter, là-haut.

Quand mon cœur a du souci,

Quand mon cœur a du souci.

Je pense au petit chalet, là-haut.

Par là-haut la vie est bonne

Et le cœur se sent plus fort,

Et moins lourd est le fardeau,

Et moins lourd est le fardeau,

Quand je pense à mon chalet, là-haut

La vie est brève ici-bas,

La vie est brève ici-bas,

Un jour il faudra partir, plus-haut.

Oh ! Seigneur, pour récompense,

Si je vais en paradis

Je ne vois rien de plus beau,

Je ne vois rien de plus beau,

Qu’un autre petit chalet, là-haut.

Le pinson du bois

Un pinson chanta quand vint le soir,

Pour l’entendre, au bois je fus m’assoir ;

Mais, tout en émoi, Lise vint vers moi

Et me dit : « vas-tu les mépriser,

Mes doux baisers ? »

Lise m’a baisé bien plus de fois

Qu’il n’y a de feuille dans les bois.

Nul n’a pu compter, pour le raconter,

Le pinson, puisqu’il chantait encor’,

Était d’accord.

Puis de la forêt quand vint la nuit,

Un frisson monta comme un doux bruit.

Sous les noirs sapins et sous les vieux pins,

Le pinson chanta jusqu’au petit jour,

Son chant d’amour.

La youtse

De sa voix fière

Jean l’armailli du Lac Noir

Dans la nuit claire

Dit sa youtse au vent du soir

A sa promise

Par ce refrain plein d’amour

Il faut qu’il dise

Que son cœur l’attend toujours

Ce qu’il veut dire

C’est un bonsoir gracieux

C’est un sourire

Vers le val silencieux

Santiano, Hugues Aufray

C’est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau,

Hisse et ho, Santiano

Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux,

Je suis fier d’y être matelot.

Tiens bon la barre et tiens bon le vent,

Hisse et ho, Santiano

Si Dieu veut, toujours droit devant,

Nous irons jusqu’à San Francisco.

Je pars pour de longs mois en laissant Margot

Hisse et ho, Santiano

D’y penser, j’avais le coeur gros

En doublant les feux de Saint Malo.

On prétend que là-bas, l’argent

coule à flots

Hisse et ho, Santiano

On trouve l’or au fond des ruisseaux,

J’en rapporterai plusieurs lingots.

Un jour je reviendrai, chargé de cadeaux

Hisse et ho, Santiano

Au pays, j’irai voir Margot,

À son doigt, je passerai l’anneau.

Tiens bon la barre et tiens bon le vent,

Hisse et ho, Santiano

Sur la mer qui fait le gros

Nous irons jusqu’à San Francisco

Dedans ma chaumière

Dedans ma chaumière

Pour y vivre heureux

Combien faut-il être ?

Il faut être deux

Refrain

Oui ma chaumière

Je la préfère

Avec toi, avec toi

Au palais d’un roi

Elle est égayée

Par des chants d’oiseaux

Elle est ombragée

Par de frais ormeaux

Quand l’étranger passe,

Je lui tends la main,

Je lui fait la grâce

D’un bon verre de vin

Quand on revient d’ailleurs

Pour tes montagnes, tes campagnes

Je reviens t’aimer comme avant.

Pour tes rivières, tes clairières,

Je reviens t’aimer comme avant.

Refrain

J’étais parti loin du pays à la recherche du meilleur

Tu es bien la plus belle quand on revient d’ailleurs

J’étais parti loin du pays à la recherche du meilleur

Pour tes eaux calmes, pour ton charme

Je reviens t’aimer comme avant

Et pour la terre familière,

Je reviens t’aimer comme avant

Refrain

J’ai voyagé, j’ai bourlingué à la recherche du meilleur

Tu es bien la plus la plus belle quand on revient d’ailleurs

J’ai voyagé, j’ai bourlingué à la recherche du meilleur

Tout simplement

C’est si simple d’aimer, de sourire à la vie

De se laisser charmer, lorsque c’est notre envie

De permettre à nos cœur, d’entrouvrir la fenêtre

Au soleil qui pénètre et qui nous rend meilleur

Refrain

Aimons nos montagnes, nos Alpes de neige

Aimons nos campagnes que Dieu les protège

Et chantons en chœur le Pays romand

De tout notre cœur et tout simplement (bis)

L’air des monts est si frais tout là-haut sur l’alpage

Que sans le faire exprès on se met à l’ouvrage

Et c’est si doux de voir tant de bleu sur la plaine

Qu’on se sent l’âme pleine de courage et d’espoir

Et les choses qu’on voit tant de vieux les ont vues

Nos peines et nos joies tant de vieux les ont eues

Le passé a formé notre amour pour les choses,

Les amours sont écloses, c’est si simple d’aimer

Dis-moi, Céline

Dis-moi, Céline, les années ont passé

Pourquoi n’as-tu jamais pensé à te marier ?

De tout’s mes soeurs qui vivaient ici

Tu es la seule sans mari

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu as, tu as toujours de beaux yeux

Ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée

Toi qui fus notre mèr’, toi qui l’as remplacée

N’as-tu vécu pour nous autrefois

Que sans jamais penser à toi ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu as, tu as toujours de beaux yeux

Ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, qu’est il donc devenu

Ce gentil fiancé qu’on n’a jamais revu ?

Est-c’ pour ne pas nous abandonner

Que tu l’as laissé s’en aller ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu as, tu as toujours de beaux yeux

Ne rougis pas, non, ne rougis pas

Tu aurais pu rendre un homme heureux

Mais non, Céline, ta vie n’est pas perdue

Nous sommes les enfants que tu n’as jamais eus

Il y a longtemps que je le savais

Et je ne l’oublierai jamais

Ne pleure pas, non, ne pleure pas

Tu as toujours les yeux d’autrefois

Ne pleure pas, non, ne pleure pas

Nous resterons toujours près de toi

Nous resterons toujours près de toi