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Hymne national suisse

Sur nos monts, quand le soleil

Annonce un brillant réveil,

Et prédit d’un plus beau jour le retour,

Les beautés de la patrie

Parlent à l’âme attendrie;

Au ciel montent plus joyeux

Au ciel montent plus joyeux

Les accents d’un coeur pieux,

Les accents émus d’un coeur pieux.

Lorsqu’un doux rayon du soir

Joue encore dans le bois noir,

Le coeur se sent plus heureux près de Dieu.

Loin des vains bruits de la plaine,

L’âme en paix est plus sereine,

Au ciel montent plus joyeux

Au ciel montent plus joyeux

Les accents d’un coeur pieux,

Les accents émus d’un coeur pieux.

Lorsque dans la sombre nuit

La foudre éclate avec bruit,

Notre coeur pressent encore le Dieu fort;

Dans l’orage et la détresse

Il est notre forteresse;

Offrons-lui des coeurs pieux:

Offrons-lui des coeurs pieux:

Dieu nous bénira des cieux,

Dieu nous bénira du haut des cieux.

Des grands monts vient le secours;

Suisse, espère en Dieu toujours!

Garde la foi des aïeux, Vis comme eux!

Sur l’autel de la patrie

Mets tes biens, ton coeur, ta vie!

C’est le trésor précieux

C’est le trésor précieux

Que Dieu bénira des cieux,

Que Dieu bénira du haut des cieux.

A la claire fontaine

A la claire fontaine

M’en allant promener

J’ai trouvé l’eau si claire

Que je me suis baigné

Refrain

Il y a longtemps que je t’aime

Jamais, je ne t’oublierai

Sous les feuilles d’un chêne

Je me suis fait sécher

Sur la plus haute branche

Un rossignol chantait

Chante, rossignol, chante

Toi qui a le cœur gai

Tu as le cœur à rire

Moi, je l’ai à pleurer

C’est pour mon ami Pierre

Qui ne veut plus m’aimer

Pour un bouton de rose

Que je lui refusait

Je voudrai que la rose

Fut encore au rosier

Et que mon ami Pierre

Fut encore à m’aimer

Sentiers valaisans

Chantons les sentiers des plaines

Se déroulant dans les blés

O bel été tu ramènes

La moisson des fleurs des prés

Refrain

Sentiers valaisans, de là-bas, de là-haut

Sentiers conduisant vers un ciel

Toujours plus beau (bis)

Olio o holdio (4 fois)

Chantons les sentiers des vignes

Escaladant les vieux murs

Cueillons les grappes malignes

Où rayonne un ciel si pur

Chantons les sentiers des roches

Courant parmi les troupeaux

Au son des joyeuses cloches

Carillonnant tout là-haut

Chantons les sentiers des cimes

S’élançant vers l’infini

Veillant sur les grands abîmes

Ils vont jusqu’au paradis

Étoile des neiges

Dans un coin perdu de montagne

Un tout petit savoyard

Chantait son amour dans le calme du soir

Près de sa bergère au doux regard

Etoile des neiges, Mon cœur amoureux

S’est pris au piège, De tes grands yeux

Je te donne en gage, Cette croix d’argent

Et de t’aimer toute la vie, J’en fais serment

Hélas, soupirait la bergère

Que répondront nos parents

Comment ferons-nous, nous n’avons pas d’argent

Pour nous marier dès le printemps

Etoile des neiges, sèche tes beaux yeux

Le ciel protège les amoureux

Je pars en voyage, pour qu’à mon retour

A tout jamais, plus rien n’empêche notre amour

Alors il partit vers la ville

Et ramoneur il se fit

Sur les cheminées dans le vent et la pluie

Comme un petit diable noir de suie

Etoile des neige, sèche tes beaux yeux

Le ciel protège les amoureux

Ne perds pas courage, il te reviendra

Et tu seras bientôt encore entre ses bras

Et comme les beaux jours refleurirent

Il s’en revint au hameau

Et sa fiancée l’attendait tout 1à-haut

Parmi les clochettes du troupeau

Etoile des neiges, Les garçons d’honneur

Vont en cortège portant des fleurs

Par un mariage finit mon histoire

De la bergère et de son petit Savoyard

La Montagne – Jean Ferrat

Ils quittent un à un le pays

Pour s’en aller gagner leur vie

Loin de la terre où ils sont nés

Depuis longtemps ils en rêvaient

De la ville et de ses secrets

Du formica et du ciné

Les vieux, ça n’était pas original

Quand ils s’essuyaient machinal

D’un revers de manche les lèvres

Mais ils savaient tous à propos

Tuer la caille ou le perdreau

Et manger la tomme de chèvre 

Refrain:

Pourtant que la montagne est belle

Comment peut-on s’imaginer

En voyant un vol d’hirondelles

Que l’automne vient d’arriver?
Avec leurs mains dessus leurs têtes

Ils avaient monté des murettes

Jusqu’au sommet de la colline

Qu’importent les jours, les années

Ils avaient tous l’âme bien née

Noueuse comme un pied de vigne

Les vignes, elles courent dans la forêt

Le vin ne sera plus tiré

C’était une horrible piquette

Mais il faisait des centenaires

A ne plus savoir qu’en faire

S’il ne vous tournait pas la tête

Refrain

Deux chèvres et puis quelques moutons

Une année bonne et l’autre non

Et sans vacances et sans sorties

Les filles veulent aller au bal

Il n’y a rien de plus normal

Que de vouloir vivre sa vie

Leur vie, ils seront flics ou fonctionnaires

De quoi attendre sans s’en faire

Que l’heure de la retraite sonne

Il faut savoir ce que l’on aime

Et rentrer dans son H.L.M.

Manger du poulet aux hormones


Refrain