Santiano, Hugues Aufray

C’est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau,

Hisse et ho, Santiano

Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux,

Je suis fier d’y être matelot.

Tiens bon la barre et tiens bon le vent,

Hisse et ho, Santiano

Si Dieu veut, toujours droit devant,

Nous irons jusqu’à San Francisco.

Je pars pour de longs mois en laissant Margot

Hisse et ho, Santiano

D’y penser, j’avais le coeur gros

En doublant les feux de Saint Malo.

On prétend que là-bas, l’argent

coule à flots

Hisse et ho, Santiano

On trouve l’or au fond des ruisseaux,

J’en rapporterai plusieurs lingots.

Un jour je reviendrai, chargé de cadeaux

Hisse et ho, Santiano

Au pays, j’irai voir Margot,

À son doigt, je passerai l’anneau.

Tiens bon la barre et tiens bon le vent,

Hisse et ho, Santiano

Sur la mer qui fait le gros

Nous irons jusqu’à San Francisco